07/06/2016
Stalingrad
Bon j’y étais, c’était bien, réussi, sans pluie et même le soleil à la fin.
Y’ avait du monde, des bateaux sur le canal tranquilles et des klaxons de métro aérien pour nous saluer…
Mélenchon a fait du bon Mélenchon et Laurent son lapsus.
tout va bien.
Mais si il y a une chose qui m’énerve et c’est pas parce qu’on était à Stalingrad, place que j’aime bien au demeurant, c’est ce mot résistance, scandé à tout bout de champ.
Faudrait savoir, soit on a un projet écosocialiste, une autre façon d’organiser les choses et d’inventer ce siècle carrément, on est français, universalistes, arrogants, on peut s’autoriser à péter plus haut que notre cul, on l’a déjà fait.Soyons joyeusement ambitieux et on choisit - soit on résiste au rouleau compresseur d’en face et on essaie de pas trop reculer.
Ce qui n’est pas super enthousiasmant -
Qu'on se projette et les nouvelles générations avec et devant tant qu’à faire, et qu'on arrête de mettre tant d’énergie dans le sur place à serrer les rangs.
Résistance.
A serrer nos sans dents.
Offensons. Harcelons - Passons à l’offensive - des grains de sable de Lordon, aux premières pierres posées, ici ou là.
Installons. Construisons. Expérimentons.
Puisque d’autres mondes sont possibles et pas qu’un. Essayons en !
plein
On va quand même pas avoir peur d’un système qui chiale et s’indigne à l’unisson parce qu’un bellâtre, benêt et malotru, s’est pris un oeuf sur la tronche.
Pas cher payé. Va falloir qu’ils s’habituent.
Et pour ce qui est du mot à remplacer opportunément le mot résistance, je vous laisse réfléchir, mais c’est du genre attaquons, avançons, commençons, marchons leur allègrement dessus
et les en marche on va les faire courir...
Juste un léger changement d’état d’esprit, de posture physique et d’ascendant
Bref, en avant.
tgb
09:33 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (9)
Commentaires
À l'attaque !
Résistance : c'est marrant, je m'étais fait la même réflexion il y a déjà quelques années. Quand tu fais une guerre défensive, tout militaire te le dira, tu perds un bastion puis un autre jusqu'à la défaite finale.
Passer à l'attaque, c'est proposer ce qu'on va faire et surtout faire sans attendre d'avoir le pouvoir. Ce qui impose l'initiative privée et l'autogestion, deux domaines qui ont mauvaise presse chez les étatistes. Qui ont oublié l'histoire. Qui ont oublié comment la gauche latino-américaine a progressé...
Écrit par : Un partageux | 07/06/2016
Et bien on est dèjà deux à penser pareil ce qui fait un sacrè socle commun nom de gu
Écrit par : tgb | 07/06/2016
En marche...
Écrit par : des pas perdus | 07/06/2016
"L'homme nouveau doit avoir le courage d'être nouveau" disait Raoul Hausmann à propos des révolutionnaires.
Écrit par : Robert Spire | 07/06/2016
@ des pas perdus - ah la longue marche de macron tse toung
@ Robert Spire. - ce serait plus coherent en effet mais on a tous des vieux trucs bien encombrants
Écrit par : tgb | 07/06/2016
On revient toujours à ça.
- dès maintenant et même hier, préparer ensemble une nouvelle Constitution, applicable dès qu'on le pourra.
- virer les sales pingouins actuels afin de briser l'emprise européenne.
- le peuple ayant retrouvé sa souveraineté, la concrétiser par la constitution déjà prête, qu'il ne reste plus qu'à confirmer ensemble par un référendum.
- établir des accords uniquement bilatéraux avec les pays qui le souhaitent, européens ou pas.
- dans le même temps dé-privatiser TOUTES les grandes entreprises, y compris des filiales de sociétés étrangères.
Qui dit qu'on n'aurait pas les moyens ? C'est actuellement que toute la force de travail est déviée de ses finalités, pour aboutir dans la poche de quelques rentiers.
Écrit par : babelouest | 08/06/2016
Oui mais dèjà arrêter d être dans la rèsistance dans sa tête et penser l'offensive
Écrit par : tgb | 08/06/2016
Je suis enclin à penser comme Alain Jouffroy qui écrivait en 2008: "je lie la révolte à l'idée de révolution (...) Révolution de type anarchiste, non communiste (...) d'une révolution mondiale, simultanée, spontanée et convergente, pour en finir avec tous les pouvoirs existants y compris les pouvoir communistes (...) Quand les marxistes-léninistes ont écrasé les membres de l'armée de Makhno, ils ont confisqué la révolution aux dépens de la liberté. Ce qui manque le plus aujourd'hui, c'ets un grand leader et un grand théoricien anarchiste, mais je ne désespère pas de le voir surgir un jour."...Il erre peut-être en ce moment, debout dans la nuit.:-)
Écrit par : Robert Spire | 08/06/2016
DEBOUT DANS LA NUIT DEBOUT
Écrit par : tgb | 08/06/2016
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